Apprenez-en plus sur les plantes médicinales

Thym ? Sariette ? Romarin ? Mandarinier ?

     Une plante est dite aromatique ….

• …. lorsqu’elle contient des huiles essentielles pour les plantes aromatiques habituelles ou des essences pour les agrumes.
• On extrait les huiles essentielles de plantes odorantes par distillation.
• On extrait les essences d’agrumes par une expression à froid des zestes de fruits : orange, pamplemousse, citron…

La quintessence du végétal, son produit le plus concentré, actif et précieux.

 On l’utilise :

• en diffusion atmosphérique,
• en inhalation,
• en massage,  diluée dans une huile végétale,
• dans un bain,
• par voie orale : dans une  cuillère à café de miel, d’huile, sur un carré de sucre, une boulette de mie de pain, un comprimé neutre.

• C’est une boisson à base de plantes au service de votre santé et de votre bien être..
• Différentes parties de la plante peuvent être utilisées : fleurs, bouton floral, feuilles, sommités, racine, écorce, fruit, graine, baie….
• Une tisane peut être préparée selon plusieurs modes d’emploi : infusion, décoction, macération
• Elle peut être bue chaude ou froide et consommée pour le plaisir du goût ou pour ses vertus thérapeutiques.

Une extraction  des composants actifs de la plante par de l’eau bouillante ou frémissante …

• On ajoute de l’eau préalablement chauffée sur une partie de la plante, on laisse reposer 3 à 10 minutes pour que diffusent les molécules aromatiques et principes actifs.
• L’infusion est généralement réservée aux fleurs (bleuet, oranger, rose, matricaire….), aux plantes aromatiques qui contiennent une huile essentielle (thym, sauge, verveine, romarin…) et certaines exceptions : racine de valériane et guimauve, sommité de reine des près, écorce et feuille de saule blanc. 

On plonge la plante ou le mélange de plantes dans de l’eau froide, on porte à ébullition et on laisse bouillir un certain temps :

• 2-3 minutes pour les feuilles non aromatiques et  les sommités.
• 5 à 10 minutes, selon l’épaisseur, pour les écorces et les racines.  
• Puis on éteint le feu, on couvre le récipient d’un couvercle et on laisser infuser 5 à 10 minutes. 
• On filtre avec une passoire et on boit chaud ou froid. 
• La décoction est utilisée pour extraire, davantage qu’une infusion,  les principes actifs des feuilles, sommités, racines et écorces.

On plonge les plantes dans un liquide, on laisse les principes actifs diffuser, de quelques minutes à plusieurs semaines

Exemples de macérations :

• L’eau chaude : un bains de pieds à la vigne rouge
• L’eau froide : une boisson rafraichissante à la menthe poivrée ou à l’hibiscus
• L’huile : du romarin dans de l’huile d’olive
• Le vin : le vin de noix
• L’alcool : le fameux «élixir du suédois»

• Grâce à l’action de leurs composants : ces derniers sont parfois au nombre de cent pour une seule plante, véritable usine chimique naturelle au service de la santé.
• Ces composants sont soit hydrophiles (solubles dans l’eau), soit  lipophiles (solubles dans les corps gras et l’alcool), soit volatils (huiles essentielles).
• C’est l’adaptation des plantes à leur environnement qui est à l’origine de l’élaboration de ces nombreux composants actifs. 

Pour une double raison :

• la première, pour potentialiser les effets des plantes dans un but thérapeutique : par exemple, menthe + mélisse + fenouil , le trio gagnant des troubles digestifs. 
• la seconde pour apporter une saveur pouvant masquer l’amertume éventuelle de certaines plantes : menthe + artichaut … 

On en compte une vingtaine….

• l’aubépine, la passiflore,  pour les troubles nerveux
• la mélisse, le fenouil pour les troubles digestifs
• le ginkgo, la vigne rouge pour les troubles circulatoires
• le houblon, la sauge pour les troubles au féminin
• l’orthosiphon, la bruyère pour les troubles urinaires
• le cassis, la reine des prés pour les problèmes articulaires
• l’eucalyptus, le thym pour les problèmes respiratoires
• l’echinacée, l’eucalyptus pour les problèmes infectieux
• la ballote, l’escholtzia pour les troubles du sommeil
• le ginseng et le millepertuis pour les coups de fatigue physique et mentale

avec les meilleures garanties de qualité et de sécurité….

Il s’agit d’un achat de santé  et de bien être auquel nous devons apporter rigueur et discernement.

On le fera là où les professionnels sont compétents et formés :  

• les producteurs locaux de plantes aromatiques et médicinales  
• les officines des pharmaciens 
• les herboristeries 
• les para-pharmacies 
• les magasins de diététique  
• l’achat direct est conseillé par rapport à la commande à distance

• La consommation de plante fraîche est possible et recommandée, notamment parce qu’elle préserve les composants volatils (huiles essentielles). 
• Cependant, une plante bien séchée permet de conserver l’intégrité des principes actifs pendant plusieurs mois. Ôtée de son eau, elle se concentre en matière sèche et par conséquent en principes actifs.

Posséder dans son jardin « des simples » :

• Cultiver des plantes chez soi et posséder son « carré des simples »,on nomme ainsi les plantes médicinales, n’est pas si compliqué que ça. Le mieux est tout de même de s’aider d’un cours auprès d’un botaniste  ou d’un ouvrage dédié  pour s’attaquer aux boutures adéquates, sélectionner les bonnes graines, la terre dans laquelle semer et suivre le calendrier de plantation, germination et ré
• Quand vous n’avez pas de jardin mais seulement un balcon, privilégiez les plantes aromatiques et culinaires qui poussent aisément : le basilic, le thym, le romarin, la sauge, le persil, la ciboulette, l’aneth ou la coriandre.

• Selon les espèces, on récolte différentes parties de la plante : fleurs, graines, racines. C’est la partie active de la plante.
• On récolte à l’aide d’un sécateur ou de ciseaux bien affûtés pour permettre une bonne cicatrisation de la plante et éviter ainsi les maladies. Puis on place la partie cueillie dans un panier en osier très aéré pour éviter toute fermentation.
• On met la plante à sécher directement après la récolte, ce qui prolonge sa conservation : on étale les feuilles et les fleurs ou toute partie cueillie en une seule couche qu’on entrepose dans une pièce ventilée, à l’abri du soleil et de la poussière durant quelques jours à une température entre 26 et 33°C.
• On place ensuite les feuilles, fleurs ou graines séchées dans des bocaux fermés hermétiquement pour une conservation de plusieurs mois. On évite un stockage en endroit humide pour éviter le développement de moisissures.

On peut en proposer 10 …

• Basilic
• Camomille allemande
• Lavande
• Mauve 
• Mélisse 
• Menthe poivrée
• Sauge 
• Sarriette 
• Thym 
• Verveine odorante

• Il faut avoir un peu de connaissance botanique pour cueillir ses plantes en forêt, c’est comme pour les champignons, attention aux confusions qui pourraient avoir des conséquences fâcheuses et ne cueillir que ce dont on est sûr. Un stage de botanique, une sortie naturaliste peuvent être recommandés avant de se lancer seul dans la nature. 

  Certaines confusions peuvent être dangereuses pour la santé : l’ail des ours avec le muguet ou la colchique, la myrtille avec la belladone, le cerfeuil avec la petite cigüe.  

  La cueillette dite sauvage, avec l’accord bien entendu des propriétaires des lieux, peut se faire par exemple pour l’aubépine, le bouleau, le frêne, l’ortie piquante, le plantain, la reine des prés, le sureau.

Les plantes médicinales fournissent encore plus de la moitié de nos médicaments actuels. Certaines ne subissent pas de transformation, c’est ainsi que les médicaments à visée protectrice veineuse sont pour leur grande majorité issus du monde végétal. D’autres subissent des modifications radicales qui leur font souvent perdre leur innocuité et leur facilité d’utilisation dans la vie de tous les jours. 

Certaines plantes peuvent interférer avec certains médicaments de synthèse comme les anti-viraux, les anti-vitamine K, les remèdes de chimiothérapie.

Demandez conseil dans ce cas aux professionnels de santé qui vous suivent habituellement. 

C’est une notion nouvelle qui nous met face à la prodigieuse adaptation des plantes à leur environnement et qui se traduit par le comportement approprié des végétaux dans leur relation avec le monde qui les entoure.  Les plantes qui soignent ont fabriqué les molécules qui nous sont utiles par une lente adaptation à leur environnement liée à leur statut d’immobilité. Les animaux et les hommes qui les utilisent depuis la nuit des temps bénéficient de cette action de la nature sur leur santé et leur bien-être.  

La phytothérapie se définit comme l’utilisation à visée thérapeutique des plantes fraîches et desséchées et de leurs extraits. 

L’aromathérapie repose sur les propriétés thérapeutiques des molécules aromatiques contenues dans les huiles essentielles et les essences extraites des plantes aromatiques.

A la condition de bien gérer notre environnement naturel, les plantes médicinales représentent l’avenir d’une partie importante de notre médecine. 

A la condition d’une utilisation pertinente, l’usage des plantes médicinales permet de résoudre une grande partie de nos problèmes de santé et de bien-être au quotidien, ce qu’on appelle également les soins primaires.