Le Chardon Marie

Plante médicinale et thérapeutique essentielle fleur de Chardon Marie

Mieux connaître cette plante

Dans l’Antiquité comme au Moyen-Age, le chardon marie permettait de chasser la bile noire, c’est à dire la mélancolie, maladie considérée alors comme liée à un dysfonctionnement hépatique.

Le nom de chardon marie fait référence à la mère du Christ, les marques blanches de ses feuilles évoquant le lait de la Vierge allaitant l’Enfant-Jésus.

Silybum marianum, anciennement Carduus marianum fait partie de la famille botanique des Astéracées. On l’appelle aussi chardon argenté, chardon marbré.

Cette plante pousse d’une façon spontanée dans les lieux secs et ensoleillés, jusqu’à 700 mètres d’altitude.

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Mieux l'utiliser : pourquoi et pour qui

Les parties utilisées en thérapeutique sont essentiellement ses fruits ovoides noirs,  ce sont des akènes, c’est-à-dire des fruits secs à graine unique. Ses feuilles sont parfois utilisées pour stimuler l’appétit et faciliter la digestion. Ses racines entrent dans la composition de boissons énergisantes.

Les composants actifs des fruits du chardon marie sont essentiellement des dérivés flavanoniques dont le principal est la silymarine.

L’action de la silymarine a été bien étudiée,  son organe cible est le foie où elle assure sur les cellules hépatiques une activité protectrice et régénératrice.

Des propriétés anti-inflammatoires, cholagogues, et régulatrices de la glycémie font également partie du potentiel thérapeutique du chardon marie.

 

On utilise le chardon marie dans deux indications principales :

  • la prophylaxie et le traitement des affections hépatiques principalement d’origine toxique : alcool en particulier mais aussi médicaments à effet secondaire potentiel pour le foie.
  • la prise en charge des dyspepsies d’origine hépato-biliaire, ensemble complexe de symptômes digestifs d’origine fonctionnelle, c’est-à-dire sans lésion organique latente : nausées, régurgitations acides, éructations, ballonnement gastro-intestinal, plénitude post-prandiale, ralentissement du transit, gastralgies à type de brulures, langue chargée et pâteuse…

Son bon usage au quotidien

Pour préparer sa décoction, on met 1 cuillère à soupe de plante séchée dans 250ml d’eau que l’on porte à ébullition pendant 5 minutes + on laisse infuser 10 minutes + on filtre + on boit 2 à 3 tasses par jour.

En extrait sec :

Poudre totale de plante : 1gélule à 350mg X3/j

En extrait fluide :

Teinture-mère : 25 gouttes X3/j

Extrait glycériné : 1 cuil/café X3/j

Ses précautions d'emploi

À action hépato-biliaire peuvent lui être associées : la fumeterre, le radis noir, l’artichaut.

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